Transition From Wild to Domesticated Pearl Millet (Pennisetum glaucum) Revealed in Ceramic Temper at Three Middle Holocene Sites in Northern Mali - Centre d'Etudes des mondes Africains Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue African Archaeological Review Année : 2021

Transition From Wild to Domesticated Pearl Millet (Pennisetum glaucum) Revealed in Ceramic Temper at Three Middle Holocene Sites in Northern Mali

La transformation du mil de sauvage en mil domestique (Pennisetum glaucum) révélée par le dégraissant des déramiques de trois sites archéologiques du nord Mali

Résumé

Imprints of domesticated pearl millet (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) spikelets, observed as temper in ceramics dating to the third millennium BC, provide the earliest evidence for the cultivation and domestication process of this crop in northern Mali. Additional sherds from the same region dating to the fifth and fourth millennium BC were examined and found to have pearl millet chaff with wild morphologies. In addition to studying sherds by stereo microscopy and subjecting surface casts to scanning electron microscopy (SEM), we also deployed X-ray micro-computed tomography (microCT) on eleven sherds. This significantly augmented the total data set of archaeological pearl millet chaff remains from which to document the use of the wild pearl millet as ceramic temper and the evolution of its morphology over time. Grain sizes were also estimated from spikelets preserved in the ceramics. Altogether, we are now able to chart the evolution of domesticated pearl millet in western Africa using three characteristics: the evolution of non shattering stalked involucres ; the appearance of multiple spikelet involucres, usually paired spikelets; and the increase in grain size. By the fourth millennium BC, average grain breadth had increased by 28%, although spikelet features otherwise resemble the wild type. In the third millennium BC, the average width of seeds is 38% greater than that of wild seeds, while other qualitative features of domestication are indicated by the presence of paired spikelets and the appearance of non dehiscent, stalked involucres. Non shattering spikelets had probably become fixed by around 2000 BC, while increases in average grain size continued into the second millennium BC. These data now provide a robust sequence for the morphological evolution of domesticated pearl millet, the first indigenous crop domesticated in western Africa.
Des empreintes d’épillets de mil domestiqué (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) observées dans des céramiques datées du 3e millénaire av. J.-C. provenant du nord du Mali constituent les plus anciens témoins de la mise en culture et de la domestication de cette céréale. Des tessons supplémentaires issus de la même région se rapportant aux 5e et 4e millénaires av. J.-C. ont été examinés et ont révélé des empreintes de balle de mil de morphologies sauvages. En plus de l’observation de leurs surfaces par stéréo-microscopie, et de l’observation des moulages d’empreintes au microscope à balayage, onze d’entre eux ont fait l’objet de microtomographies aux rayons X (microCT). Ces examens enrichissent considérablement l’ensemble des données archéologiques concernant l’utilisation du mil sauvage comme dégraissant végétal et son évolution morphologique à travers le temps. La taille des grains a aussi été estimée à partir des épillets conservés dans la céramique. En tenant compte des données enregistrées lors d’études antérieures, nous pouvons désormais retracer l’évolution du mil domestiqué en Afrique de l’Ouest à travers trois caractéristiques : l’évolution des involucres pédonculés à égrenage non-spontané; l’apparition d’involucres multiples par épillets, des épillets appariés le plus souvent; l’augmentation de la taille des grains au vu de leur largeur. Déjà au 4e millénaire avant J.-C., la largeur moyenne des grains a augmenté de 28% bien que les caractéristiques de l'épillet ressemblent au type sauvage. Au 3e millénaire avant J.-C., elle est 38% supérieure à celle du morphotype sauvage, tandis que des caractéristiques qualitatives de la domestication sont avérées par la présence d’épillets appariés et par celle d’involucres pédonculés à égrenage nonspontané. La non-déhiscence des épillets est un caractère de domesticité qui s’est probablement fixé vers 2000 avant J.-C. L’augmentation de la taille moyenne des grains s’est poursuivie tout au long du 2e millénaire av. J.-C. Ces données fournissent désormais une séquence robuste concernant l’évolution morphologique du mil, la première céréale indigène domestiquée en Afrique de l’Ouest.
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Origine : Publication financée par une institution

Dates et versions

halshs-03175241 , version 1 (22-03-2021)

Identifiants

Citer

Dorian Q Fuller, Aleese Barron, Louis Champion, Christian Dupuy, Dominique Commelin, et al.. Transition From Wild to Domesticated Pearl Millet (Pennisetum glaucum) Revealed in Ceramic Temper at Three Middle Holocene Sites in Northern Mali. African Archaeological Review, inPress, ⟨10.1007/s10437-021-09428-8⟩. ⟨halshs-03175241⟩
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