Margarethe, l’adolescente qui mentit à S. Freud
Abstract
Dans « Sur la psychogenèse d’un cas d’homosexualité féminine », Freud (1920) décrit la manière avec laquelle une patiente de 18 ans abusa de sa confiance à l’aide de « rêves de complaisance mensongers ». Ce cas particulier pose le problème de l’apparition du mensonge pendant le traitement.
Les auteurs explorent le matériel clinique légué par Freud et retranscrivent minutieusement ses commentaires pour cerner les aspects latents d’une telle situation. En mettant les détails de cette cure atypique au regard de l’histoire familiale chaotique de l’adolescente, ils expliquent comment elle a partagé sa souffrance avec l’analyste en le trompant. Cet article analyse les significations de cette attitude méconnue.